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 Enseignants-chercheurs dans la rue!

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Lorène
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Lorène


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Enseignants-chercheurs dans la rue! Empty
MessageSujet: Enseignants-chercheurs dans la rue!   Enseignants-chercheurs dans la rue! Icon_minitimeJeu 6 Déc - 23:07

Les enseignants-chercheurs du supérieur sont venus nombreux à Paris manifester contre la loi Pécresse. Pour eux, la loi LRU attaque l’université. Une présence de bon augure pour les étudiants.

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«Bourdieu, reviens. Ils sont devenus fous !» Pas de doute, les enseignants du supérieur – et leurs banderoles – ont bien été présents à la manifestation parisienne contre la loi Pécresse. Et en nombre. Ils forment une bonne part du cortège, 5 000 personnes selon les organisateurs, aux côtés des étudiants et lycéens, moins nombreux que la semaine dernière après que leur syndicat Unl (Union nationale lycéenne) s’est dit satisfait des annonces de Valérie Pécresse.

Encore une fois, la pluie, en fauteuse de trouble, est venue se mêler au cortège. «Ce n’est pas un enterrement, mais une manifestation» lance un lycéen qui galvanise ses troupes. «Quel temps pour une manifestation», peste à sa manière une enseignante, équipée elle d’un parapluie.

Les enseignants-chercheurs du supérieur, de plus en plus remontés contre la loi LRU, ont voulu se faire entendre cet après-midi. «La loi attaque la fonction publique», s’indigne Noël Bernard, maître de conférence en mathématique à l’université de Savoie, à Chambéry, et membre du Snesup-FSU, premier syndicat du supérieur. Il dénonce «le recrutement massif de contractuels», «l’autoritarisme instauré pour le président d’université et son cénacle», «les équipes qui seront pieds et poing liés aux bayeurs de fond privés».

«Les 15 milliards de Pécresse, c’est un effet d’annonce»

«Les 15 milliards en 5 ans promis par Pécresse, c’est un effet d’annonce. Sur le milliard annoncé pour 2008, après inflation, augmentation naturelle de la masse salariale, ça ne fait que 180 millions d’euros…», peste Cécile Coudrion, angliciste à Paris XIII. «Mais ça ne sert à rien un angliciste», rigole son collègue de Chambéry. «Et en plus j’apprends à mes étudiants à décrypter les médias. Je suis dangereuse !» Plus sérieusement, elle dénonce l’instauration «d’une université à deux vitesses. Nous, à Paris XIII, on ne trouvera pas d’argent.»

A côté, d’autres professeurs étendent leur banderole «Sauvons l’université», collectif d’enseignants-chercheurs opposés à la loi dont la pétition a recueilli plus de 3 000 signatures (uniquement des enseignants). Habillés de noir et de jaune, «la couleur des sciences sociales», ils veulent que la réforme des universités ne se fasse pas sans eux. «Les présidents d’université nous ont confisqué notre voix», s’énerve Christine Noille, de Grenoble III. La ministre Valérie Pécresse n’a jusqu’à présent pas reçu de représentant du corps enseignant, préférant les présidents d’université et une partie des étudiants. Mais une délégation d'une intersyndicale des personnels devait être reçue à 16h30 au cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur.`

«La présence des prof’ permettra aux étudiants de se mobiliser»

Cousin de «Sauvons l’université», un autre collectif, «Sauvons la recherche», est aussi sur le pied de guerre pour dénoncer la loi LRU. «Elle favorisera la recherche à vocation appliquée, donc les projets courts, au détriment du CNRS notamment. La recherche a besoin de temps long aussi», souligne Isabelle This Saint-Jean, qui enseigne l’économie à Paris XIII. «Par exemple, à Grenoble, un laboratoire de recherche avait passé un accord avec une entreprise privée qui du jour au lendemain a arrêté le financement.»

Cette présence des enseignants n’est pas pour déplaire aux étudiants, au contraire. «Si beaucoup de prof’ sont dans le mouvement, ils ne feront pas cours. Ça permettra aux étudiants qui ont peur de les louper de se mobiliser», espère Charlotte, étudiante à Paris. La question des cours et des partiels devient en effet un point important pour les étudiants. «Soit on fait une pause pour les vacances de Noël et les partiels», explique Kamel Tafer, de Sud-étudiants, au risque de remobiliser difficilement, «soit on met tous les moyens avant les vacances de Noël pour faire plier le gouvernement, mais si on n’obtient rien…» Une question que devra trancher la coordination nationale étudiante le week-end prochain.
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