Cette crise, ça a quelque chose de profondément jouissif dans le fond, car ce n'est que le début. Nous commençons à peine à nous enfoncer dans la fange que déjà les systèmes qui l'ont chié s'affolent...ils n'aiment pas la fange, c'est sale, et eux sont trop propres, dans le fond ils n'y survivront pas. Et tous ces milliards dont on les gave, ils finiront par les régurgiter, achevant de s'asphyxier... Moi, j'aime le fange, où du moins ça ne me fait pas peur. S'il faut s'y jeter on s'y jettera, et la tête en première, parce que dans le fond on y survivra.
C'est un peu comme la vision de la peste d' Artaud. Elle est à la fois destructrice, brûlant et saccageant tout ce qui se passe sur son chemin. Mais elle est aussi purificatrice, et tout ce qui y survit ce retrouve purifié.
Cette peste des temps modernes va continuer de se propager, et va être de plus en plus virulente, violente et destructrice. On va en baver encore pendant quelques années - quatre ans selon mes prévisions (qui sont ce qu'elles sont, c'est à dire pas grand' chose), mais le monde aura profondément changé et s'engagera dans une nouvelle voie...cette voie, c'est à nous de la construire.
Et je voudrai finir par une pensé que j'ai failli intégrer dans mes citations de bas de page, et que j'aime beaucoup :
" Lorsque deux chemins s'ouvrent à toi, choisis toujours le plus difficile, c'est celui qui exigera le meilleur de toi."