En fait, si ce n'est plus l'aristocratie "classique" qui nous dirige, une nouvelle aristocratie la remplacée depuis maintenant un bon bout de temps. Je m'explique. En grec, les aristos sont les meilleurs, entendez les plus à même à gouverner selon cette conception. En France, c'est bel et bien cette caste qui a été reproduite. Ainsi, l'Ena forme nos futurs dirigeants, comme si eux seuls étaient en mesure de diriger nos vies. La grande différence entre hier et aujourd'hui, c'est que la notion de "méritocratie" a été repensée. Ainsi, l'aristocratie encore assez ouverte s'est repliée sur elle-même. On entre dans le cercle par héritage, ou au mieux par "adoption". C'est comme les coups de bordure en cyclisme, lorsque on ouvre l'éventail puis qu'on le ferme quand assez de monde est rentré pour faire tourner. En France, les dynasties politiques ne sont pas aussi imposantes qu'aux Etats-Uni (avec les Kennedy, les Clinton, les Bush), mais n'en gardent pas moins un imposant pouvoir.
Quant à la prochaine révolution, ce ne sera pas la deuxième, mais un chiffre beaucoup plus élevé