22! Vlà les...

Ah ! Ce matin, en dégustant mes petites tartines, j'ai entendu à la radio (une station publique d'information continue pour ne pas la citer), que l'État allait faire appel aux sociétés de sécurité privée afin de sauvegarder le concitoyen. De plus, il paraît que nous auront bientôt 100000 de ces agents, soit les effectifs police/gendarmerie réunis. Encore un satané coup du gouvernement ! Halte là, arrêtons un instant de vociférer - si vous le voulez bien, et regardons les choses d'un œil un peu mélioratif (pour une fois, ça ne peut pas nous faire de mal...).
Ainsi, c'est une chance absolue que ces sociétés privées. Dans un premier temps, elles vont s'occuper des basses tâches de "protection" de la population, permettant ainsi aux agents publics de se recentrer sur leur travail, et réussissant à couper la police de la population. Nous pourrons nous en prendre plus facilement aux forces de l'ordre publiques, et sans avoir de regret (tiens c'est lui qui a aidé ma grand-mère a traversé le passage cloûté hier).
Ensuite, il est évident que ces forces d'intervention privé vont prendre du gallon. Et là encore, pas de quoi s'inquiéter ! Nous devrions même nous réjouir de cette sacro-sainte concurrence !En effet, les suspects deviendront des clients, et ce sera à celui qui offrira la meilleure prestation de remporter l'offre. De plus, on peut supputer que la justice suivra le mouvement, et que l'on pourra être jugé dans un tribunal de notre choix.
De même, la sécurité sera grandement améliorée. Imaginez, vous aurez des radars tous les 50 mètres, afin que tous puissent rentrer de l'argent. Vous mordez le passage piéton (à pattes bien entendu), et 4 sociétés de sécurité différents vous arrêtent et vous dressent chacune un PV.
Et si vous ne me croyez pas, j'ai encore un argument de poids dans ma musette. Le gouvernement, grâce à ses réformes, étant en train de nous supprimer tous nos débouchés, nous pourrons toujours entrer dans l'Ecole Nationale de Sécurité Privée qui doit être créée.... Au moins un secteur qui ne connaît pas la crise !