Bonjour à tous !
Il faut arrêter de croire des choses fausses et surtout de raconter des bêtises aux lycéens. La sélection à l'université elle existe, elle est bien réelle, et personne ne dit rien depuis des années : c'est le BAC. Eh oui ! Sans bac, pas de fac.
Lors de la toute première AG -celle du 15 septembre- la question des boursiers a fait débat : supprimer les bourses s'il n'y a pas de résultats. Les personnes qui pensent cela me semblent oublier un détail crucial : les facteurs qui peuvent amener à rater son année (accident, maladie, situation familiale, etc...). Il y a certaines personnes qui profitent effectivement de ce système de bourses, mais pas toutes, heureusement. En plus donc d'avoir des oyens financiers suffisants, il faut aussi réussir son bac. Ce qui devient de plus en plus facile. Le niveau des exigences est revu à la baisse par l'Education nationale pour que les statistiques soient toujours respectables. Mais en fait c'est parce que les jeunes (ahaha on dirait unemémé qui parle -_-) n'ont plus le goût des études. Comme l'a souligné un professeur à la dernière AG (jeudi), <<les gens aujourd'hui sont plus préoccupés par la taille de leur écran de télé que par le Savoir et le Science>>. Hélàs, il a absolument raison.
Ainsi, pour relever le niveau, je suis favorable (je sais que beaucoup de gens ne le sont pas) à un concours d'entrée à l'université. Je crois que si on a son bac on peut répondre à quelques questions sommaires, vu le niveau du bac en ce moment... Cela fonctionne ainsi dans de nombreux pays. Je ne parle pas de faire un concours à un niveau très élevé (tout en ayant conscience que ça risque de se produire et de contribuer à l'inégalité entre les universités), mais que faut-il faire ? Laisser rentrer le premier venu qui n'a pas bossé pendent 6 mois et mis les bouchées doubles dans les deux dernières semaines ou valider ses connaissances avant d'entrer en fac ? Cela posera à ces élèves sérieusement le problème de leur orientation, et pourrait même permettre à certains d'éviter de se perdre en chemin. Les inégalités d'intelligence, hélàs, ça existe aussi. J'ai pu connaître certains camarades contraints d'arrêter parce que les études de lettres étaient trop difficiles, et qui se sont épanouis dans quelque chose de totalement différent.