Cliquez sur l'image pour accéder au site"En réalité, il faut garder en tête que le simple fait de suivre l’inflation entraîne mécaniquement une hausse de l’ordre de 450 millions d’euros du budget de recherche et d’enseignement supérieur. Quand, en plus, l’Etat ne satisfait pas ses engagements une année donnée et reporte les dépenses sur l’année suivante, il est rapide maquiller cela comme une augmentation... qui aura été ainsi servie deux fois ! Au total, on peut faire le décompte suivant à l’intérieur des 1,7 milliards "supplémentaires" prévus pour l’enseignement supérieur et la recherche :
- 2 % d’inflation sur 23 milliards (Mires + Agences + Crédit d’impôt) représentent 460 millions (M€). Il reste donc (1800 - 460 =) 1340 M€ en euros constants.
- les 470 M€ évoqués plus haut ne peuvent être assimilées à des mesures d’expansion. Il reste donc (1340 – 470 =) 870 M€.
- il y a 455 M€ de dégrèvements fiscaux (dont 390 en Crédit d’impôt : voir la manipulation des chiffres pour justifier cette augmentation). Reste 415 M€.
- 330 millions de plus pour les constructions universitaires, dont 60 % sont un rattrapage du financement de trois chantiers (Jussieu, Mulhouse, Collège de France). Il reste (415 - 60% de 330 =) 215 M€.
- 110 M€ (dont 60 à l’Oseo) qui correspondent à des transferts de ligne de l’aide au privé du ministère de l’industrie à celui de la recherche, notamment via l’Oseo et la suppression de l’AII. Il reste donc (215 - 110) = 105 M€ donc 0,5 % de croissance réelle. Il est à noter que cette suppression de l’AII, laisse en plus au gouvernement un vrai milliard non dépensé."
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